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SOO BAHK DO - Moo Duk Kwan










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 Bienvenue sur le blog Shiwol do-jang !


Shiwol do-jang est un espace mental construit en France à partir de la pratique de l'art martial Soo Bahk Do -Moo Duk Kwan. 
Le Soo Bahk Do est un art martial coréen, façonné par la culture et la tradition coréennes. Si certaines de ses techniques remontent à plusieurs centaines d'années, l'art dans sa forme moderne naît en 1945. La Corée recouvre tout juste sa liberté après 30 ans d'occupation japonaise lorsque Hwang Kee fonde son école Moo Duk Kwan à Séoul, d'où est issu le Soo Bahk Do.

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La pratique du Soo Bahk Do repose sur les principes de respect du vivant ("hwal" en coréen) et d'harmonie nécessaire entre l'humain et la nature. Sont également considérées comme fondamentales la cohésion du groupe et la solidarité. Enfin, comme le veut l'empreinte confucéenne, la relation entre l'enseignant et l'élève étudiant est considérée comme étant de la plus haute valeur. On trouvera aussi toutes sortes de textes, réflexions, digressions comme autant de petites sentiers cheminant dans l'art martial et au-delà.

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Articles RÉCents

29 janvier 2016 5 29 /01 /janvier /2016 15:10

Article paru dans le n°87 du journal Taekwondo Choc (janvier, février mars 2016)

Remerciements à Sydney Meloul pour la mise en page et la parution.

Taekwondo Choc "70ème anniversaire de l'école Moo duk kwan"
Taekwondo Choc "70ème anniversaire de l'école Moo duk kwan"
Taekwondo Choc "70ème anniversaire de l'école Moo duk kwan"
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26 décembre 2015 6 26 /12 /décembre /2015 19:21
Ne pas s'arrêter de s'entraîner, quand c'est par là qu'on sent et qu'on pense ; qu'on ne se laisse pas emporter par les négativités ambiantes, tristesse, ressentiment, et affects les nôtres ceux des autres. S'entraîner non pas pour apprendre "à se défendre" mais parce que l'entrainement lui-même équivaut à se protéger, et à mettre en mouvement, tout ce qui ne passe pas. Le "Duk" de Moo Duk kwan (ou le "De" de Tao De King), c'est quelque chose comme cela. Beaucoup moins grandiloquent qu'un mot comme "vertu" en français mais une énergie très pratique qui veut, poursuit notre santé et nous préserve des intoxications multiples.

Ne pas s'arrêter de s'entraîner, quand c'est par là qu'on sent et qu'on pense ; qu'on ne se laisse pas emporter par les négativités ambiantes, tristesse, ressentiment, et affects les nôtres ceux des autres. S'entraîner non pas pour apprendre "à se défendre" mais parce que l'entrainement lui-même équivaut à se protéger, et à mettre en mouvement, tout ce qui ne passe pas. Le "Duk" de Moo Duk kwan (ou le "De" de Tao De King), c'est quelque chose comme cela. Beaucoup moins grandiloquent qu'un mot comme "vertu" en français mais une énergie très pratique qui veut, poursuit notre santé et nous préserve des intoxications multiples.

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3 décembre 2015 4 03 /12 /décembre /2015 10:11
Maître Salinas, jouant le chapitre "l'enfance de Hwang Kee"

Maître Salinas, jouant le chapitre "l'enfance de Hwang Kee"

Maîtres Hedges et Whitcomb, il soo sik libre

Maîtres Hedges et Whitcomb, il soo sik libre

Maître G. Samso, ee dan dui huligi

Maître G. Samso, ee dan dui huligi

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3 décembre 2015 4 03 /12 /décembre /2015 09:16
Maître Cesar Rodriguez, Islande, hyung au bâton

Maître Cesar Rodriguez, Islande, hyung au bâton

Maître F. Blotta, Naihen ji n°3

Maître F. Blotta, Naihen ji n°3

Maître Kim Wook Soo, kiok pa au  poing d'une tuile en sautant au dessus d'un élève

Maître Kim Wook Soo, kiok pa au poing d'une tuile en sautant au dessus d'un élève

Maître Kim Yu Eob, Park Sang Hyun, et Kim Wook Soo, Chilsong Chilo (n°7)

Maître Kim Yu Eob, Park Sang Hyun, et Kim Wook Soo, Chilsong Chilo (n°7)

Maître Diego Salinas, démonstration avec l'équipe d'Espagne

Maître Diego Salinas, démonstration avec l'équipe d'Espagne

Maître Hedges kiokpa, dui huligi, 4 planches

Maître Hedges kiokpa, dui huligi, 4 planches

Démonstration France, la suite

Démonstration France, la suite

Kwan jang nim, sur la forme Hwa sun hyung

Kwan jang nim, sur la forme Hwa sun hyung

Célébration du 70ème anniversaire de l'école Moo duk kwan
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29 novembre 2015 7 29 /11 /novembre /2015 22:57

Pendant qu'on se fritait entre manifestants et policiers Place de la République, ce qui revient en ce moment, un peu à se battre dans un cimetière, nous étions en ce dimanche 29 novembre avec 13 enfants, ceintures blanches et leurs parents. Ces derniers ont voulu rester pour assister au stage. Une assez grande fatigue pouvait se lire sur les visages de la plupart des enfants, mais finalement, pour tous ces petits surtout une grande détermination c'est-à-dire, du courage. Ainsi le regard des parents qu'on aurait pu craindre un temps désorganisateur, parce que l'enfant, quand ils sont là, a souvent l'envie de les appeler des yeux, a été structurant. On a senti que la présence des parents était importante pour certains qui sont habituellement amenés au cours par une nounou, ou un grand-parent, mais en même temps, le groupe d'enfants existait complètement en intériorité, c'est-à-dire indépendamment. Il n'y a que le dimanche qui produise cette disponibilité des uns pour les autres, et des autres pour les uns. Pour finir, le fait que ce beau moment d'éducation populaire, ait lieu dans cette salle qui n'a pas toujours été accessible dans le passé, dont la porte a été cassée, dont l'accès ne nous a pas toujours été aisé, tout cela a donné une saveur à ce stage, une âme. Merci enfin à Bernard Lopez, alias Lô, qui m'a accompagnée impeccablement dans la traversée de cette après-midi. You rock!

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29 novembre 2015 7 29 /11 /novembre /2015 14:34

Ces jours-ci, après les meurtres de 130 personnes à Paris, le 13 novembre, les imaginaires semblent se connecter les uns aux autres dans tous les sens. Sous l'effet du choc, de la peur, et des conditions extérieures confuses devenues drastiques avec l'état d'urgence décrété pour 3 mois. Et nous sommes nécessairement aux prises avec cet état d'esprit collectif où l'on sent affleurer fatigue, excitation, et en peu en dessous, panique.

Alors chers amis, s'il vous plaît, plus que jamais, méfiez vous des images, de toutes les images ; celles véhiculées par les réseaux sociaux et le web dans son ensemble. Ne vous laissez pas envahir, ne vous laissez pas prendre par le petit vélo intérieur, qui construit des châteaux plus ou moins monstrueux en reliant les images entre elles sous haute tension. Plus que jamais, de la rationalité ! Si vous voulez brandir un drapeau français, laissez le tricolore aux bâtiments officiels et choisissez celui de la bonne vieille rationalité, celui de l'ami Descartes qui consiste à mettre en doute toute image, y compris celle qui rentre si bien dans votre schéma et votre besoin du moment. Ce que vous interprétez des propos d'autrui qui vous met en colère et vous dégoûte, cela aussi, mettez le en doute parce que ce que vous croyez comprendre n'est peut-être pas ce qui a été dit. A moins que vous ayez un grand besoin de vous mettre en colère, et il y a de quoi ! Mais est-ce que cette colère a vraiment à voir avec votre interlocuteur ? Vérifiez le bien. Le langage aussi utilise des images, et là encore, toutes les images qu'il véhicule en ce moment sont des idées opaques : "attentat", "terroriste", "barbares", "guerre". Termes utilisés quotidiennement des centaines de fois, que vous lisez, entendez, encore et encore. Une métaphore est une métaphore, c'est-à-dire qu'elle renvoie d'une part à votre imaginaire et au sens que vous vouliez exprimer mais de façon plus décisive à celui de votre interlocuteur. Si votre interlocuteur n'aime pas votre métaphore, rappelez lui que c'est une image, et qu'il n'y a dans cette métaphore qu'une façon d'exprimer quelque chose. Qu'il n'y a pas de château monstrueux dans cette métaphore, tout au plus, une mécompréhension, tout au plus, une façon de dire les choses qui ne lui plaît pas. Au final, ne cessez pas d'être bienveillant avec lui, parce que parler ensemble, c'est le peu qu'il nous reste, c'est le peu qu'il vous reste en ce moment.

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 12:14
Un cours gradé de la rentrée 2015

Hier soir, 15 élèves dans la jolie petite salle. 6 seulement arrivent à l'heure. Les autres étalent leur arrivée en prenant leur temps jusqu'à avoir 30 minutes de retard. Ce sont les collégiens, à l'attitude bien caractéristique : il faut traîner les pieds, ne surtout pas avoir l'air de se dépêcher, ne surtout pas dire quelque chose comme un mot d'excuse au moment de rentrer dans la salle (et pourtant, au Soo Bahk Do, en cas de retard, on ne rentre en classe qu'après que le professeur nous y a autorisés). C'est assez amusant, parce que s'il y a des constantes entre générations, cette nécessité "d'avoir l'air cool", et de ne pas craindre les réprimandes en est une. Je me souviens assez bien d'avoir à cet âge, et toujours avec d'autres -ceux d'une bande de l'occasion-, organisé une sorte de retard, par décision de ne pas se presser, de ne pas laisser le temps social de l'école, dicter nos vies. Liberté Individuelle ! Quand tu te commences à te manifester ...

Il m'est arrivé de lier cette attitude patibulaire des élèves à un manque de motivation. Or il n'en est rien. Une fois le cours entamé hier, chacun donne le meilleur de lui-même, et l'émulation entre les petits gars est forte. Quand je demande à F. ceinture orange 7ème gup d'aller chercher sa trousse pour prêter des stylos aux autres, il y court. Et quand F.s'aperçoit que les Dans, ses aînés de 5 ou 6 ans, utilisent ses stylos pour écrire, un petit sourire discret, presque imperceptible tombe sur son visage : il se sent honoré, du haut de ses 9 ans, et ce prêt est pour lui une reconnaissance. Peut-être que demain, il prendra ses stylos d'une autre main.

Il y a du plaisir aux relations humaines dans le do-jang, et le professeur en le vecteur, non pas le centre. Les petits mâles pourraient s'allier contre la master maman pour saccager le cours ? C'est toujours une possibilité, mais ils ont tous choisi d'être là ; et quel intérêt au delà du coup d'éclat, d'avoir montré au maître qu'il ne l'est pas tant que ça ? On prend une position, qu'on doit tenir, chacun attend toujours un commentaire, en espérant qu'il sera favorable. Même le plus paresseux voudrait un encouragement. Les plus jeunes demandent encore ouvertement : "ça va comme ça?" appelant l'attention, le regard du professeur. En grandissant, on ne demande plus l'assentiment, c'est la honte, mais on l'espère, en silence.

A la fin du cours, ils notent tous sur un papier leur objectif pour l'année, certains veulent écrire des romans parce qu'on ne leur demande cette fois qu'un mot (ceux là même qui, quand on leur demande de réfléchir n'écrivent quasiment rien). Esprit de contradiction. Je dépouille en rentrant chez moi : les garçons n'ont pas écrit qu'ils voulaient devenir plus forts, ou plus musclés, ou champions de combat ou de casse, mais quasiment tous veulent devenir "plus souples".

Je saurai m'en souvenir chers élèves.

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6 septembre 2015 7 06 /09 /septembre /2015 12:39
Rentrée 2015-2016

Bonjour à tous,

Les cours de Soo Bak Do de Shiwol do-jang reprennent cette semaine :

- Lundi 7/09, pour les enfants et adolescents gradés, 17h45-19h, dojo Tenchi

- Mercredi 9/09 pour les adultes, 19h15-20h30, au Point éphémère.

La rentrée pour les cours d'initiation aux arts martiaux des centre Verdier et Jemappes, et les cours de Soo Bahk Do dépendant de ces centres est fixée à la semaine du 14 septembre.

D'autre part, nous serons présents :

  • au forum associatif du 18ème arrdt, notre démonstration est prévue à 11h30
  • au forum du 10ème arrdt, le dimanche 20 septembre., démonstration autour de 15h30.

N'hésitez pas à passer nous voir à notre stand !

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18 août 2015 2 18 /08 /août /2015 10:03

Rouges brunes et charnues de l'été

Passées de saison du vert mois de mai

Foison offerte plus que tout c'qu’on a vu avant

Englouties par poignées

Détour par la cagette sciemment

Plus tard

Sous nos yeux juteuses et délicieuses

On admire

La foison offerte plus que tout c'qu’on a vu avant

Certaines déjà poudroient légèrement

Il suffit d’en retirer détour par la cagette sciemment

Le bout blanchi et d’engloutir le reste de bon appétit

Puis

Déposée à terre la cagette encombrante

Aux fruits donne l’air moins glorieux

Les mains se promènent plus rarement

Lors d'un détour envieux

Foison offerte plus que tout c'qu’on peut en penser

Que n’a-t-on pas perçu qu’il fallait l’apprêter ?

Moment du temps lorsqu'il faut commencer

Commencement qui s’écoule en différentes branches

Branches qui se ramifient dans l’expérience cuisinière

Le temps d’imaginer et le temps du faire

Saturation du sucre par lui-même délétère

Au réveil

Une petite tâche brune gâte le fruit en son entier

Et contamine la voisine qui encore tardait

On s’étonne ne pas avoir été prévenu ?

Enfants du frigo et de la littérature,

De la connexion de la désinvolture

tout peut attendre, ou bien périr

Cerise noires du mois de juillet

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6 août 2015 4 06 /08 /août /2015 14:32

J’ai commis mon infamie l’après-midi du troisième jour. Je comprenais désormais qu’on ne me donnerait pas l’occasion de présenter mon projet, je sentais que les autres me fuyaient comme la peste, hormis mes deux collègues que le désespoir poussait à s’enivrer. Lors du buffet servi sur une pelouse, des groupes de danseurs mohawks et iroquois se sont produits devant nous. A une certaine époque, ces derniers auraient volontiers rôti et dévoré leurs hôtes. Refusant d’assister à cette humiliation, je suis parti me promener dans les bois au bord du lac, à la recherche d’un endroit tranquille où prier et réfléchir. Mais les prières que je comptais réciter me sont restées coincées dans la gorge, et je suis revenu sur mes pas pour les allocutions de l’après-midi, fermement décidé à m’emparer du lutrin. J’ai écouté avec attention le révérend Gates, qui était aussi le président de l’Amherst College dire quelque chose du genre : « Les enseignements du Sauveur abondent d’exemples sur le bon usage de la propriété. Le fait d’être propriétaire entraîne une immense amélioration morale, et l’Indien a beaucoup à apprendre sur ce chapitre. Il faut, avant toute chose, faire naître chez l’Indien sauvage des désirs plus vastes et des besoins plus diversifiés. Dans sa sombre sauvagerie, il doit être touché par les ailes de l’ange divin de l’insatisfaction. Le désir de posséder un bien qui lui soit propre peut devenir une énorme force éducative. Le désir de ne pas se contenter d’un « tipi » et des maigres rations de nourriture en hiver dans les camps indiens, voilà ce qu’il nous faut pour tirer l’Indien de sa couverture afin de lui mettre un pantalon –un pantalon doté de poches, et des poches qui meurent d’envie d’être bourrées de dollars!… »

En entendant ce blasphème, je me suis surpris à courir vers l’avant de la salle. J’ai secoué cet imbécile, je l’ai lancé vers la foule et tenté d’entamer mon discours, mais on m’en a aussitôt empêché. Il a été établi que j’étais responsable de blessures corporelles, et l’on m’a jeté dans cette prison où j’attends maintenant ma libération.

Dalva, Jim Harrisson, p451

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