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SOO BAHK DO - Moo Duk Kwan










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 Bienvenue sur le blog Shiwol do-jang !


Shiwol do-jang est un espace mental construit en France à partir de la pratique de l'art martial Soo Bahk Do -Moo Duk Kwan. 
Le Soo Bahk Do est un art martial coréen, façonné par la culture et la tradition coréennes. Si certaines de ses techniques remontent à plusieurs centaines d'années, l'art dans sa forme moderne naît en 1945. La Corée recouvre tout juste sa liberté après 30 ans d'occupation japonaise lorsque Hwang Kee fonde son école Moo Duk Kwan à Séoul, d'où est issu le Soo Bahk Do.

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La pratique du Soo Bahk Do repose sur les principes de respect du vivant ("hwal" en coréen) et d'harmonie nécessaire entre l'humain et la nature. Sont également considérées comme fondamentales la cohésion du groupe et la solidarité. Enfin, comme le veut l'empreinte confucéenne, la relation entre l'enseignant et l'élève étudiant est considérée comme étant de la plus haute valeur. On trouvera aussi toutes sortes de textes, réflexions, digressions comme autant de petites sentiers cheminant dans l'art martial et au-delà.

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Articles RÉCents

21 août 2022 7 21 /08 /août /2022 18:55

 

 

 

 

à jour 21 août 2022

  enfants  adultes
Lundi

à partir de la ceinture verte
17h30-19h00
Gymnase Julie Vlasto

Passage Delessert

 Paris Xème

Métro Gare de l'Est 

tous niveaux

19h30-21h00

 Gymnase Marie Paradis

 rue Léon Schwartzenberg Paris Xème

Métro Gare de l'Est

 

 

 
Mercredi
5-6 ans (débutants)
14h-15h 
Centre J. Verdier
11 rue de Lancry
 
5-6 ans (débutants) 
15h-16h
 Centre J.Verdier
11 rue de Lancry
 
6-12 ans
16h-17h
Centre J. Verdier
11 rue de Lancry
 
à partir de la ceinture verte
17h-18h 
dojo J. Verdier
11 rue de Lancry
Paris Xème
 
Métro République
ou Jacques Bonsergent
 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jeudi

 

tous niveaux

19h-20h15

 Gymnase Marie Paradis

 rue Léon Schwartzenberg Paris Xème

Métro Gare de l'Est

 

Ateliers avancés

20h30-22h15

Gymnase Château-Landon

46 rue de Château-Landon

Paris Xème

 

Métro  Stalingrad ou Louis Blanc

Vendredi

A partir de 7 ans

18h00 - 19h00

Centre Jean Verdier
11, rue de Lancry

Métro Jacques Bonsergent ou République

 

 20h30 - 22h00
Centre Jean Verdier
11, rue de Lancry

 

Métro Jacques Bonsergent ou République

 

Samedi 

7-13 ans

13h00 - 14h30
Centre Jean Verdier
11, rue de Lancry
Métro "Jacques Bonsergent" ou "République
 

ado-adultes

14h30 - 16h00
Centre Jean Verdier
11, rue de Lancry

Métro "Jacques Bonsergent" ou "République

Dimanche

16h-18h

 

stage selon programmation

Gymnase Château-Landon

46 rue de Château-Landon

Paris Xème

 

 

 

stage selon programmation

Gymnase Château-Landon

46 rue de Château-Landon

Paris Xème

 

 

 

 

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21 août 2022 7 21 /08 /août /2022 16:05

Pour fêter la fin des restrictions de voyage et revoir son maître, Sa Bom Nim Choi Eui-Sun,Elodie Mollet s’est rendue en Corée au mois d’avril 2022. A cette occasion, elle a pu s’entretenir avec Maître Lee Dong-Gyu, 8° dan, Responsable du Soo Bahk Do en Corée.

Une interview de Lee Dong Gyu Sa Bom Nim

Comment avez-vous commencé le Soo Bahk Do ? Quels étaient le nom de votre instructeur et de votre do-jang ? Quel rôle a eu la pratique du Soo Bahk Do dans votre vie, d’enfant, d’adolescent et de jeune homme ?

 

Mon père était quelqu’un de très strict avec lui-même, il aimait les activités physiques en général, il m’emmenait souvent avec lui à la montagne et me faisait faire toutes sortes d’exercices : courir, des séries d’abdominaux ... ; il m’a également montré comment utiliser ses poings dans des mouvements de base (coup de poing moyen, coup de pied sauté). Je ne savais pas de quoi il s’agissait mais je l’imitais et cela me rendait heureux. Quand je suis rentré à l’école élémentaire, j’étais physiquement assez fort, et j’avais de bons résultats en éducation physique.

Un jour, quand j’étais à l’école élémentaire, ma mère m’a emmené dans le do-jang de notre petite ville, Youngmun, qui venait d’ouvrir, où l’on pratiquait le Soo Bahk Do. Il y avait dans ce do-jang un instructeur très talentueux, Lee Chang Yong ; loyal et passionné, il suivait l’enseignement de Hwang Kee, le fondateur du Soo Bahk Do Moo Duk Kwan. Tandis que je progressais, mon père obtint bientôt un nouveau travail, qui l’obligeait à quitter la région. Il aurait été très compliqué de continuer à m’entraîner en partant avec lui. Maître Lee Chang Yong fit la promesse à mon père qu’il continuerait à m’enseigner le Soo Bahk Do. Je vécus donc avec lui dans sa maison et pus ainsi continuer mon entraînement.

Quand je reçus mon 3° dan, Maître Lee Chang Yong me fit rencontrer le fondateur Hwang Kee, puis il partit enseigner le Soo Bahk Do en dehors des frontières de la Corée.

A partir de là, je suis venu à Séoul et me suis entraîné au do-jang central sous la direction de Hwang Kee. Je réussis mon 4° dan. Il me donna à cette occasion son livre Soo Bahk Do Dae Kham. Quand mon père ouvrit le livre, il fut heureux d’y trouver la photo de Yoon Byung-In, maître de Kwon Bop, avec lequel il s’était entraîné à l’université. A l’époque de mon père, il y avait cinq écoles principales en Corée et mon père me dit alors qu’il s’était entraîné à la YMCA de Kwon Bop Bu.

 

Puis, Hwang Kee qui surveillait de près mon entraînement me promut 5° dan. En 1983, il me donna la responsabilité du do-jang central à Séoul. A partir de ce moment-là, je consacrai mon temps au développement et à la protection de l’Association coréenne de Soo Bahk Do.

Le Soo Bahk Do, le meilleur des arts martiaux traditionnels je pense, a eu une influence profonde sur ma personne, et m’a permis de devenir ce que je suis. Depuis mon enfance, où j’ai commencé à développer ma force physique, des postures correctes et ce qu’on pourrait appeler « les bonnes manières ».

Pendant mon adolescence, en m’aidant à me canaliser, le Soo Bahk Do m’a donné la force de me préserver de faire de mauvaises choses, sous l’influence de menaces ou d’agressions extérieures ; c’était la force la plus puissante pour mener à bien mes projets et vivre une vie droite. Pour les jeunes élèves et les adolescents qui traversent la puberté, le Soo Bahk Do est une aide précieuse non seulement physiquement mais mentalement. J’essaye depuis cette époque de faire toujours de mon mieux à l’entraînement en appréciant ce que je fais, et je ressens toujours de la gratitude pour le Fondateur Hwang Kee et son fils et continuateur, Kwan Jang Nim Hwang H.C

Pendant ma jeunesse, je suis devenu à la fois plus mature et plus humble par rapport à mon entraînement de Soo Bahk Do. A cette époque, mes capacité physiques étaient à leur maximum, et à mes yeux, il était assuré que le Soo Bahk Do était le meilleur des arts martiaux. Quand je ressentais cette fierté, et l’assurance de ma supériorité sur les autres, j’ai compris qu’il s’agissait dans la pratique et par la pratique, de trouver la modération et la modestie.

Même en progressant encore et encore, l’objectif de devenir meilleur est toujours facteur de nouveauté, quelque chose qui vous permet de vous renouveler dans la pratique. Avec un corps fini, il m’est impossible de voler dans le ciel, je dois humblement accepter les limites de l’être humain. Il y a beaucoup de pratiquants qui sont excellents étant jeunes. En ce qui me concerne, c’est en m’entraînant avec constance et en continuant à me consacrer à l’entraînement, que je peux dire qu’aujourd’hui, à 60 ans passés, je suis fidèle à moi-même. Il y a deux ans, quand j’ai eu 61 ans, j’ai eu l’occasion de pouvoir m’évaluer lors du 75° anniversaire de notre école Moo Duk Kwan. Les résultats ont été suffisamment bons pour que je puisse en être satisfait. Mais je suis encore et toujours déterminé à continuer à pratiquer le Soo Bahk Do pour m’améliorer.

 

Vous êtes connu pour votre souplesse impressionnante. Pensez-vous que ce doive être l’objectif n°1 de l’entraînement et si oui pourquoi ?

Si vous deviez donner un conseil aux élèves pour améliorer leur souplesse, que diriez-vous ?

 

La souplesse est nécessaire pour tout un chacun qui souhaite être en bonne santé, pas seulement pour les élèves du Soo Bahk Do. Quand on vieillit le corps se raidit et rétrécit. Le manque de souplesse peut facilement mener à la blessure. Raison pour laquelle, en ce qui concerne la souplesse du corps, on ne doit pas compter son temps et ses efforts. Personnellement, je maintiens ma souplesse en m’étirant plus de deux heures chaque jour.

Ajoutons qu’un adulte qui a une bonne souplesse et une posture correcte est plus beau. Même une fois devenu Ko Dan Ja (4° dan et au-delà), la souplesse doit être bonne de manière à ce que tous les mouvements se fassent sans douleur, en coordonnant les mouvements, les rotations, et les coups de pieds difficiles.

C’est la raison pour laquelle, il vaut mieux limiter tous les aliments qui acidifient le corps, ainsi qu’éviter tout facteur de stress, ou l’entraînement excessif.

Et on doit aussi avoir une pratique correcte pour que la pensée reste souple : apprécier la nature, relâcher la pensée, lire des livres, marcher et méditer. Il est également nécessaire d’utiliser son esprit en se tournant vers les autres, en s’y consacrant et obtenir leur estime. Enfin, la souplesse ne peut être maintenue que si on entraîne son corps et qu’on surmonte les conflits contre nous-mêmes.

 

Vous semblez avoir l’habitude de vous entraîner dehors. Est-ce quelque chose que vos faîtes souvent et si oui, qu’y trouvez-vous ? Nous avons également entendu parler d’entraînement « extrêmes » à l’extérieur pendant 40 jours. Pourriez-vous nous en dire un peu plus ?

Il y a beaucoup de bénéfices dans la compréhension de notre rapport à la nature, et dans le fait de surmonter les différentes peurs que la nature suscite comme celles des insectes. On peut exercer le corps de beaucoup de manières intéressantes, en utilisant les arbres, les rochers, en fonction du type de milieu dans lequel vous vous entraînez. C’est une très bonne expérience de patience : on apprend à connaître ce qu’on peut trouver et manger cru dans la montagne, ou comment dormir en étant assis. On apprend également, comme les sols ne sont pas plats, le sens de l’équilibre que le corps peut développer. On apprend également à se protéger dans des situations météorologiques changeantes : quand il fait froid, quand il fait très chaud, quand il pleut ou quand il neige. Le corps qui traverse ces situations et qui a adapté sa méthode d’entraînement à ces situations devient plus fort. J’ai fait ce genre d’expérience 40 jours, et jusqu’à 90 jours.

Lorsque, à la demande du Grand-Maître Hwang Kee, j’avais la responsabilité du do-jang central à Séoul, je lui avais promis que j’irais m’entraîner à la montagne un mois l’été, et un mois en hiver ; j’ai tenu ma promesse.

Vous faîtes partie d’une génération qui s’est entraînée très dur. Comment comprenez-vous la passion et la ténacité que vous avez mis dans votre entraînement, en comparaison de ce qui existe pour les générations d’élèves actuelles ?

Auparavant, les règles de l’entraînement ou la méthode utilisée venait de l’expérience de l’enseignant. Raison pour laquelle le nombre des compétences sur lesquelles on s’entraînait étaient réduit. Il n’y avait pas de système scientifique. C’est par la patience et l’obéissance qu’on réussissait ; on travaillait l’endurance par la répétition des mêmes mouvements pendant une longue période.

A présent, on a adapté la méthode secrète venue de nos ancêtres sur une base scientifique, on utilise la technologie à propos, et on enseigne également au sommet de tout cela une manière de penser (« philosophie »). Plutôt qu’être seulement douloureux, l’entraînement permet aux élèves de s’entraîner avec plaisir, en comprenant et en appliquant. On doit au Grand-Maître fondateur Hwang Kee et à son fils d’avoir perfectionner cette méthode depuis les débuts de l’école Moo Duk Kwan en 1945.

 

Qu’est-ce qui vous fait mettre le do-bok encore aujourd’hui ?

Comme dit l’adage, « la vie est courte, l’art est long ». Je ne suis pas éternel, et j’ai embrassé la voie des arts martiaux. Sur le chemin, j’ai appris la modestie, la leçon la plus importante dans la vie, selon moi. Tous les pratiquants d’arts martiaux ont le droit de porter la ceinture noire quand ils sont promus au grade correspondant.

Mais au Soo Bahk Do, on porte la ceinture bleu marine, et non la noire qui signifie la réalisation complète. Le bleu marine nous donne un état d’esprit différent, il enseigne que l’être humain est toujours en train d’essayer, toujours en train de chercher des solutions, toujours en train de se dépasser, sans jamais atteindre la perfection.

A partir de là, je peux considérer que je commence aujourd’hui, à 63 ans. Jusqu’à mes 100 ans, je veux montrer à mes élèves et descendants qu’on peut conserver un corps capable et en bonne santé. Puis il sera temps pour moi de disparaître.

 

Tous nos remerciements à Maître Lee Dong Gyu, Maître Choi Eui-Sun et à l'association coréenne de Soo Bahk Do Moo Duk Kwan.

Article paru dans Taekwondo Choc n°111, Juillet Août Septembre 2022

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23 août 2021 1 23 /08 /août /2021 09:52
Entre Ruthière et Trézanne

Entre Ruthière et Trézanne

Vue de Trézanne

Vue de Trézanne

Sortie de Trézanne et valeureuse marcheuse

Sortie de Trézanne et valeureuse marcheuse

Vue du col de Papavet

Vue du col de Papavet

Vue du col des Pellas

Vue du col des Pellas

Proche des grands Clots

Proche des grands Clots

Vers les Cottes

Vers les Cottes

Vue du Nord, avec sapins et prairie

Vue du Nord, avec sapins et prairie

En direction de l'Aupet

En direction de l'Aupet

Barrière minérale, vue de l'Est

Barrière minérale, vue de l'Est

16 vues du Mont Aiguille
Le mont, barrière et nuage

Le mont, barrière et nuage

Vue vers Richardière

Vue vers Richardière

Vue large (vers Richardière)

Vue large (vers Richardière)

Lumière rasante fin d'après-midi, marchant vers Chichilianne

Lumière rasante fin d'après-midi, marchant vers Chichilianne

De bon matin le lendemain

De bon matin le lendemain

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25 mai 2021 2 25 /05 /mai /2021 16:34
Soo Bahk Do 2021, entraînements extérieurs
Soo Bahk Do 2021, entraînements extérieurs
Soo Bahk Do 2021, entraînements extérieurs
Soo Bahk Do 2021, entraînements extérieurs

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12 décembre 2020 6 12 /12 /décembre /2020 13:12

 

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2 juillet 2020 4 02 /07 /juillet /2020 21:06

Entre le 16 mars et le 11 mai, nous avons été contraints de "rester à la maison". Virus oblige. Ou plutôt Inconnu lié au virus oblige. 

Expérimentation des cours en visio, ou comment on doit bien accepter de laisser son espace privé être grignoté. Je vois un certain nombre de gens qui en éprouvent un plaisir certain (comme si faire cours de chez soi était une preuve de "nouvelle authenticité"). Même si j'y ai trouvé des conditions de "survie" plutôt réconfortantes, j'y ai donné beaucoup, presque toutes mes forces. . Et puis je me suis rendu compte de cette fatigue et me suis dit qu'il ne fallait plus attendre pour sortir.

Ce qui a été un vrai plaisir à la fin de ce confinement, c'est de proposer aux élèves des cours en extérieur, au Bois de Vincennes d'abord (notre QG d'été depuis des années) puis quand ça a été possible au square Villemin, duquel la grande majorité des plus jeunes sont familiers. De leur donner cette expérience toute simple de s'entraîner pieds nus dans l'herbe, par tous les temps, et de finir par y prendre plaisir.

Voici quelques photos de ces cours donnés entre le dernier week-end de Mai et le 27 Juin, jour de la remise des grades.

Séance du vendredi 29 Mai

 

Séance du 30 Mai

 

Séance du mercredi 10 Juin

 

 

Séance mouillée du vendredi 12 Juin

 

 Séance "Pré-examen", le Samedi 13 Juin

 

Séance du mercredi 17 Juin

 

Séance du vendredi 19 Juin

 

Séance du 20 juin, cours gradé

 

Remise des grades et apéro, samedi 27 Juin

 

Nous exprimons ici notre gratitude à ces espaces verts qui nous ont accueillis, aux arbres, aux oiseaux, à toutes les bêtes qui nous ont accompagnés de près et de loin. Nous remercions les parents qui nous ont fait confiance, et le virus qui s'est maintenu loin de nous, en nous regardant passer. Nous remercions enfin ceux qui nous ont encouragé à tenir ce programme pas si facile, notre maîtres d'ici et de loin, loquaces et silencieux, qui nous ont aidé à ce que la fin de saison de Soo Bahk Do existe envers et contre tout.

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30 mai 2020 6 30 /05 /mai /2020 23:04

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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10 mai 2020 7 10 /05 /mai /2020 15:28

La nouvelle page Facebook Women in World Moo Duk Kwan, née pendant le confinement a eu le plaisir de recevoir un article de Maître Lisa Kozak, enseignante de Soo Bahk Do au do-jang the Moo Duk Kwan center, à Mogadore, dans l'Ohio, aux USA. Nous reprenons l'article sur notre page, car il nous a paru tout à fait intéressant.

 

What Does Moo Do Jaseh Mean to Me ? An article by Lisa Kozak SBN

I was asked to answer this question for this new website on Facebook, dedicated to women in The World Moo Duk Kwan. I would like to thank you for the opportunity to share. The following is a personal response given after many hours of contemplation.

 

Lisa Kozak, 23540, Chil Dan, USA

I have been training in the martial arts for 44 years. Starting at a young age has so many benefits--one of which is learning a certain presence, a way of being, that traditional martial artists instill in their students. I remember as a child I often heard, “Your arm is hurt? You have another arm and two legs, keep going--move.” After a light kick to the face in a tournament, told to, “Hold my discipline,” which meant, do not touch my face and try to get a drop of blood out of my nose. After all, it was my responsibility to protect my face. In another instance, I was coming late to class (of course, no fault of my own), entering the dojang, changing into my dobak, and waiting to enter the class. Waiting and waiting and waiting, until I heard, “25 pushups and join,” It was through these experiences and many more that cultivated the woman that I am today.

My stance on life has always been firm in certain ways. I cannot stand people in authority taking advantage of those that cannot fight for themselves. I prefer to work with children because they tend to be a lot more fun, less afraid to fall and show resilience in the face of some pretty awful situations. My job, I believe, is my calling--for the past decade I have worked as a therapeutic martial arts instructor for a charter school.

I adopted my son when he was 5 years old from our county adoption agency; he is 27 years old now. I consider adoption one of the most meaningful decisions I have made in my life. Being a mother to my son and two daughters is such a blessing. My children have travelled with me on this journey in Soo Bahk Do Moo Duk Kwan since they were toddlers; this has shaped their lives immensely. Among other wonderful benefits of their martial art training, have been their lifelong friendships into adulthood with members that were also children at the beginning of their training.

Our Founder, in his first textbook, refers to the purpose of Jaseh, to, “...achieve balance, despite a moving center of gravity,” My personal balance has shifted so many times in life--but I am not unique because we each face these human challenges: illness, divorce, death, bankruptcy, weight gain and other obstacles that pull us off center. At times, good things can do that too: birth, growth, health, relationships, raises, etc,. Our day to day existence seems to fall between these two poles.

 

The artist Stevie Nicks sums these feelings up for me in the song Landslide

Oh mirror in the sky! What is love

Can the child within my heart rise above?

Can I sail through the changin’ ocean tides?

Can I handle the seasons of my life?

 

Well, I’ve been afraid of changin

Cause I built my life around you

But time makes you bolder,

Even children get older

And I’m getting older too,”

Landslide chantée par Stevie Nicks

This song is up for interpretation, but for me in relation to Moo Do Jaseh, it embraces the strength that I have needed to stand strong in the face of adversity, and remain firm but loving with the children that I teach. Soo Bahk Do Moo Duk Kwan has taught me the resilience to stand up for what I believe in, even if it is not popular--and stand on a foundation of integrity.

As women and martial art practitioners, we must remember that we are both nourishing and powerful. In this stance you will find your balance. Here are a few of the things I try to remember:

The toughest battles are the ones fought within oneself. Be gentle with yourself.

Live in wholeness, know your voice and do not be shaken.

Strength comes from the inside but you stand alone--hold someone’s hand.

Continue to grow in all ways, that is why we wear m idnight blue.

Stand with resilience in the face of adversity, it is okay to cry.

Always, always remember--you are a female warrior. Never retreat in that battle.

Lisa Kozak Sa Bom Nim received the Black Belt Magazine Hall of Fame Female Competitor of the year in 1987. She has been teaching in her school The Moo Duk Kwan center in Mogadore, Ohio, since 1995. She has served as as a member of Board of Directors, Region5 (1996-2002), Regional examiner (2008-2011) and USA TAC (2011-2017).

Nous ajoutons ci-dessous un extrait d'une émission de télévision dans laquelle Lisa Kozak, toute jeune en 1985, expliquait à un présentateur un peu irritant les bases de sa pratique. Où l'on peut se rendre compte de l'excellence de son niveau technique déjà à cette époque mais également des évolutions de notre style, notamment lorsqu'il passa de Tang Soo Do à Soo Bahk Do.  Jusqu'au milieu des années 90, notre art martial s'appelait Tang Soo Do Moo Duk Kwan.

On peut se rappeler que la présentation des formes Chilsung ne datait que de l'année précédente en 1984, formes Chilsung qui sont le joyau de ce que Hwang Kee a inventé et qu'il décida d'appeler 10 ans plus tard, Soo Bahk Do.

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29 janvier 2020 3 29 /01 /janvier /2020 00:05

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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27 janvier 2020 1 27 /01 /janvier /2020 10:30

Sehe Pok manhi paddeseyo ! (Bonne Année, en coréen)

Pour cette 12 édition de notre tournoi, nous avions bougé un peu sur nos bases : non pas le dojo Verdier habituel mais le gymnase Château-Landon, plus grand, avec en principe, la possibilité d'une meilleure réception du public. Même si les bancs escomptés n'étaient pas au rendez-vous, les familles, inconditionnelles supportrices elles l'étaient, et acceptèrent le confort rudimentaire avec fermeté. Nous mes remercions chaleureusement !

Les engagements pour le tournoi seront intégralement reversés à la cagnotte ouverte pour financer le voyage en Corée à l'occasion du 75ème anniversaire de l'école Moo Duk Kwan qui aura lieu à Séoul du 26 au 28 octobre 2020. 

Nous avons échappé tout juste à la réquisition du lieu, programmée dès le lendemain lundi pour permettre aux jeunes migrants à la rue de s'abriter momentanément. Nos remerciements vont à la Direction de la Jeunesse et des Sports qui a honoré son engagement de maintenir le gymnase à notre disposition pour ce tournoi malgré cette urgence.

 

Les belles choses à retenir de ce dimanche sont nombreuses :

- L'ambiance très douce et bienveillante de chacun pour tous. Tous les élèves, sans exception, même déçus, ont maintenu la discipline et le respect prônés dans le do-jang. Un seul soupir a été entendu pour une décision d'arbitrage litigieuse, mais nous le mettrons sur le compte de l'intensité physique (il faut bien reprendre son souffle). 

- Quelques élèves sont sortis du lot, en remportant à la fois le tournoi de forme et celui de combat. Bravo à eux ! Cela leur a permis de se présenter en combat dans la catégorie supérieure et de pouvoir se frotter à plus gradés qu'eux, au risque de petites différences de gabarit.

 

- Quelques autres élèves très talentueux n'ont pas réussi à obtenir les résultats conformes à leur talent. Cette expérience va les aider à progresser.

- Pour la première fois cette année, des prix spéciaux ont été attribués : Le prix du courage, le prix du plus bel état d'esprit, et le prix de l'inspiration technique. Autant de récompenses qui visent à apprécier les manières de faire, plus que les résultats. Façon pour nous d'intégrer les valeurs Moo Do dans l'enseignement aux enfants.

- Les plus jeunes Jo Kyo qui ont pris en mains l'arbitrage, certains pour la première fois, avec courage et en s'exposant à la critique (la place d'arbitre permet d'apprendre cela très rapidement !) : Merci à Colin, Adrien, Noé et Giacomo. L'équipe était complétée par les plus expérimentés : Vincent, Olivier, Marie et Laurent. Rien ne serait possible sans eux.

 

Une question se pose : maintenir cette date alors la plupart de nos élèves célébrant le Nouvel An lunaire sont indisponibles ? la décaler au début du printemps, où les enfants sont moins fatigués ?

A méditer pour l'an prochain. 

 

Les résultats 

Groupe 1, YONGI 

1ère place forme : Ednilson Ramos

1ère place combat : Antoine Espagnet

2ème place : Alya Albatin

3ème place : Ednilson Ramos

 

Groupe 2, INNAE

1ère place forme : Ali Ergul

2ème place forme : Basile Martinet

3ème place forme : Jaynan Serry-Masson

 

1ère place combat : Ali Ergul

2ème place combat : Zakaria Bessol

3ème place : Jaynan Serry-Masson

 

Groupe 3, CHONG SIN TONG IL

1ère place forme : Youri Papazian

2ème place forme : Elyas Akkach

3ème place forme : Maxime Vracar

 

1ère place combat : Youri Papazian

2ème place combat : Jeanne Bahaderian

3ème place combat : Maxime Vracar

 

Groupe 4, HIM JO JUNG

1ère place forme : Selyan Rahmani

2ème place forme : Milan Schaffer

3ème place forme : Thomas Cav

 

1ère place combat : Yanis Rahmani

2ème place combat : Thomas Cav

3ème place combat : Paul Cassou- Noguès

 

Dessin 

1ère place : Elyas Akkach

2ème place : Tom-Prince Serry-Masson

3ème place : Youri Papazian

 

Rédaction

1ère place : Lucien Levy

 

Prix du courage : Lucien Levy

Prix du Moo Do shim gung, "plus bel état d'esprit" : Ernest Du Garreau

Prix de l'Inspiration technique : Enguerrand Lecorre

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