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SOO BAHK DO - Moo Duk Kwan










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 Bienvenue sur le blog Shiwol do-jang !


Shiwol do-jang est un espace mental construit en France à partir de la pratique de l'art martial Soo Bahk Do -Moo Duk Kwan. 
Le Soo Bahk Do est un art martial coréen, façonné par la culture et la tradition coréennes. Si certaines de ses techniques remontent à plusieurs centaines d'années, l'art dans sa forme moderne naît en 1945. La Corée recouvre tout juste sa liberté après 30 ans d'occupation japonaise lorsque Hwang Kee fonde son école Moo Duk Kwan à Séoul, d'où est issu le Soo Bahk Do.

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La pratique du Soo Bahk Do repose sur les principes de respect du vivant ("hwal" en coréen) et d'harmonie nécessaire entre l'humain et la nature. Sont également considérées comme fondamentales la cohésion du groupe et la solidarité. Enfin, comme le veut l'empreinte confucéenne, la relation entre l'enseignant et l'élève étudiant est considérée comme étant de la plus haute valeur. On trouvera aussi toutes sortes de textes, réflexions, digressions comme autant de petites sentiers cheminant dans l'art martial et au-delà.

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Articles RÉCents

22 avril 2007 7 22 /04 /avril /2007 19:05

N'oubliez pas votre do-bok, votre pantalon de toile légère ou votre survêtement si vous souhaitez participer aux ateliers !!

                       
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22 avril 2007 7 22 /04 /avril /2007 17:49


Voici quelques autres photos de l'Euro Soo Bahk Do 2007, qui s'est déroulé du 23 au 25 mars dernier entre Perwez et Andenne en Belgique wallonne. Vous pouvez en voir d'autres sur le site des White Tigers (lien à gauche).




 

 

Quelques membres de France présents, en compagnie du Grand-Maître. Ceux qui ne sont pas sur la photo n'étaient pas en do-bok mais prenaient les photos (Komap seumnida, Chloe, Florent, François).


Le Grand-Maître lors du stage du dimanche 25/03/07 à Perwez.
La grâce n'est pas qu'une qualité féminine
Le Grand- Maître sur Chilsong Ilo
 

Merci à Agnès, notre volcanique photographe de ce jour.
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18 avril 2007 3 18 /04 /avril /2007 17:09

 Réflexion d'un peintre sur son art

"Si je trouve quelqu'un qui puisse m'apprendre quelque chose, je suis heureux d'en bénéficier : en un mot, je ne crois pas qu'un artiste ne soit jamais "arrivé". Quand un artiste se développe, il évolue jusqu'à la fin. Nous sommes faits de mille choses qu'il faut abandonner et l'on acquiert plus encore qu'on ne laisse. Il faut parvenir à la connaissance de l'essentiel(...) C'est un manque de sincérité de se dérober aux influences qui s'exercent naturellement sur vous ..., il faut les accepter mais pour réagir, pour en triompher. Ma seule force, ça a été ma sincérité".

                                                    Henri Matisse

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7 avril 2007 6 07 /04 /avril /2007 10:06

Le 25 mars 2007, pendant l'Euro Soo Bahk Do, on célébrait le 50 ème anniversaire du Traité de Rome.
Extrait d'un article de l'écrivain hongrois György Konràd, paru dans le Courrier International n°855 (22 au 28 mars 2007)

(...) S'il faut répondre à la question "Qu'est-ce qui rassemble l'Europe?", je réponds sans hésitation : sa culture symbolique, les arts, l'écriture, et à l'intérieur de cela, la littérature religieuse et laïque, qui a pris forme il y a des centaines et des milliers d'années. Le débat public sera sans doute de plus en plus centré sur les relations de l'Europe avec les autres parties du monde, du moins avec d'autres grandes puissances. Pour ce qui est de l'ancienneté de la civilisation et de la taille de la populataion, autrement dit du point de vue des ressources humaines, ce sont la Chine et ses voisins d'Asie du Sud-Est qui sont les pays les plus forts. Du point de vue de la possession d'une force armée sachant faire respecter sa volonté et d'une puissance économique et scientifique, les Etats-Unis sont évidemment à la première place. En revanche, du point de vue de la pluralité, de l'urbanité, du niveau de vie et de l'héritage artistique, c'est l'Europe.
L'Europe, en revanche, a chuté deux fois durant le siècle dernier, avec les deux guerres mondiales, et elle s'est couchée dans le lit des tyrannies les plus répugnantes. L'Europe n'a aucune raison, ni aucun droit de se pavaner. Il suffit de passer en revue mes expériences et celles de mon entourage proche et lointain pour que je ne tombe pas dans le panneau de l'autoportrait collectif vantant nos mérites. Je dois évoquer aussi le revers de l'autocongratulation : les procédés infâmes, les mésententes mesquines, l'éclipse des valeurs, l'ersatz d'idées en lieu et place d'une véritable politique humaniste.
Seule une minorité de l'humanité vit dans des Etats de droit démocratique. Il faudrait que les membres de la minorité démocratique de l'humanité se serrent les coudes et réfléchissent, de la façon la plus ouverte qui soit à leur biens communs, à leurs responsabilités et à leur stratégie (...)
L'Europe va user de ce qu'elle a : sa capacité intellectuelle fondée sur la pluralité. Elle sera obligée d'aimer sa diversité, car c'est sa force : l'homme à plusieurs niveaux, opposé à l'homme à un seul niveau. Quant à ce que nous avons appris de la liberté de penser, nous ne devons jamais nous en départir, sous peine de nous attirer la honte et le ridicule.

C'est ici en Europe qu'on trouve le plus de créations humaines et de monuments historiques par kilomètre carré. C'est ici que le moi pensant est devenu l'objet principal de la pensée. Ce qui est absolu ailleurs se révèle ici relatif. Chez nous, en Europe, un peu plus de mots, de réflexions, de citations et d'analyses entourent l'amour, la table, la politique et la littérature. C'est un continent verbal. Nous pensons en recourant à notre héritage textuel et iconographique. Nous vivons dans la mythologie que nous ont léguée ceux qui nous ont précédés sur ces terres. Nous nous reposons sans cesse les mêmes questions.
Les vrais Européens, ce sont les traducteurs. C'est grâce aux traducteurs que l'Europe multilingue a pu devenir, ici et là, un tissu culturel (...). Grâce à la curiosité des individus et aux traductions, la culture européenne est une culture d'accueil. L'Europe doit son statut de super-puissance à sa culture, au fait que ses habitants lisent relativement beaucoup et que l'on trouve toujours parmi eux des lecteurs passionnés.
La culture européenne n'a pas de frontières, elle est partout dans le monde (...). Mais une politique culturelle n'a de  succès que si elle favorise la connaissance mutuelle des individus et des communautés, au delà des frontières des Etats et des langues. Je compare la tâche de la politique culturelle européenne à celle de planter, soigner et nourrir une fleur rare : celle de la curiosité mutuelle (...).

Si vous voulez l'Union, vous devez vouloir vous mettre, de temps en temps, dans la peau d'un autre Européen -éventuellement à travers des livres. Sans une gymnastique de l'esprit européen, nous assisterons au grand abrutissement. Nous vivons sur un continent loquace, où les hommes parlent beaucoup et volontiers, où ils aiment formuler la réalité de mille et une manières. Nous pouvons rougir à cause de ce flot verbal, mais nous pouvons aussi en être fiers. Reconnaissons notre complexité et réjouissons-nous en.
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4 avril 2007 3 04 /04 /avril /2007 19:35
 "En quel sens peut-on parler d'une République du Moo Duk Kwan ?"

     Sujet à traîter collectivement lors d'un futur Ko Dan Ja en 2025
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30 mars 2007 5 30 /03 /mars /2007 18:45

En cette période rasoire de débat sur "l'identité nationale", nous poussons un cocorico hocquetant, à la façon d'Aristophane pendant le Banquet, pour dire : nous ne sommes rien d'autre que ce que nous faisons (ce qui revient à dire que l'identité n'est qu'un imaginaire marécageux où s'engouffrent tous les goinfres bouffis et démagogues de notre temps). Nous ne voterons pas pour eux, certes. Eventuellement pour Jean-Paul Sartre et son parti Saint-Germain des prés. Mais, comme il a renoncé il y a longtemps au prix Nobel, nous ne voyons pas pourquoi il sortirait de sa tombe pour présider notre chère France, surtout à l'époque que nous traversons.






Tattetan et les White Tigers, enfin réunis pour le pire et le meilleur.
Diego, méfie-toi de cette coquine compagnie.




Mais où diable est passé notre drapeau bleu blanc rouge ?
Nous l'avons caché en nous-mêmes depuis longtemps et nous attendons qu'il germe dans nos hyungs et dans nos kiaps.
Qu'avons-nous fait alors en Belgique ?
Nous avons "monté les marches". Sans cinéma, sans tapis rouge.

A ce petit jeu, la palme d'or revient à Adrien, du haut de ses 7 ans et demi.
Il est un des rares à répéter ses hyungs avant de se coucher. Et à produire lui-même les images de ses exploits.

René, un peu fatigué de son passage de grade a préféré s'arrêter sur la deuxième marche, à moins que ce ne soit par politesse. Nous le voyons ici avec Mourad disserter des mille et une façons de prendre du repos (car Mourad connaît également ces temps-ci une grande fatigue).


Tattetan a poussé les minettes dans les interstices des tapis, et elles se sont du coup, tordues. Le vide entre les tapis est, de loin, plus efficace que ses techniques. Tout est dans Lao Tseu. Le grand secret réside dans l'usage qu'on fait du vide.



Au tableau des talents prometteurs, David, bien à l'aise dans son chilsong ilo bien qu'un rien trop flegmatique, et qui aura sans doute appris que face à un adversaire à grandes jambes, surtout lorsque on a une aussi bonne vitesse de mains, il faut sans cesse casser la distance.
Nénesse, du haut de son courage ne devra plus s'effrayer elle-même de ses propres tremblements. Tout le monde tremble et vacille, la seule question étant de ne pas trop être émue de ses propres émotions.
Le prix officieux du meilleur premier reportage photo revient haut la main à Louis, 11 ans et demi, qui a photographié le Kwan Jang Nim sans (notre) autorisation, c'est-à-dire, de la seule manière dont peut travailler un véritable reporter de terrain. C'est cette hardiesse qui fait que ses photos seront uniques. Et le Grand-Maître avait l'air content.
Après visionnage vidéo du combat de Lee Moo Baï, c'est avec aisance et maîtrise qu'il l'a dominé. Peut-être un excès de discrétion, et un ou deux kiaps manquants expliquent qu'il l'ait perdu. Nous attendons avec impatience un face-à-face avec Diégo, un adversaire plus à sa mesure.
                     Diégo la coqueluche du week-end,
                         ici, avec Agnès-petit Koala

                      avec Laura-la diablesse

       avec le Grand-Maître, Maître Bonsignore et Maître Boussalaa.

Sur quelle photo n'était-il pas ...


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22 mars 2007 4 22 /03 /mars /2007 23:43
- What do I wear?

- No Idea! Whatever you want…
 
 
 

- Dressed up or casual?

 
 

- Both. Slightly dressed up but still casual. You know: Sinch’uk Tension/ Relaxation. You should know, it’s in the 8 concepts! Remind me, what’s your grade? 2nd Dan…I do wish excitement wouldn’t make you forget the essential!

 
 

- I’m not excited, what are you talking about?! It’s the 8th time that I’m going to the Euro Soo Bahk Do, it’s become a habit!

 
 

- Yes, you are, like at how agitated you are! You’re going round in circles, you can’t find your stuff, you can’t make your bag, and you’re asking me questions to which you alone have the answers!

 
 

- No, I’m not excited, but I have nothing to wear. I’ve spent all my savings on course, trips, and imaginary do-boks…I’m not going to wear the same black trousers with the same white shirt for the 8th time in a row? Moreover, their style is out-dated.

 
 

- I’ll say again, think of the ess-en-tial!

 
 

- But what is it?

 
 

- The essential? To do what one knows what to do, to recognize what one doesn’t (Socrates and Confucius agree on that point!), to great unexpected experiences, to justly appreciate one’s friendships, to build events from them. Now that’s for the “international and national relations”.

 

Especially, never to think one is the best-it’s never true. Not to take protocol as a substantial difference between people, it avoids all kind of complex of inferiority with the youths, and all kind of spite from the elders. It’s primordial for people to talk to each other and for it to produce something interesting beyond our belittled individual capacities and the small things we think we own.

 

And concerning martial matters, it’s strictly the same: there is no difference between inside the do-jang and outside.

 
- I love it when you talk like that…And if I went there dressed in a tracksuit and trainers?

 

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22 mars 2007 4 22 /03 /mars /2007 18:36

- Qu'est-ce que je mets ?

-J'en sais rien moi ... ce que tu veux.

- C'est habillé ou décontract'?

-Les deux. Un peu habillé, mais détendu tout de même. Tu sais bien : Sinch'uk. Tension/relâchement.Tu devrais le savoir tout de même, c'est dans les 8 concepts. C'est quoi ton grade déjà ? 2ème dan ... j'aimerais bien que l'excitation ne te fasse pas oublier l'essentiel!

- Je ne suis pas excitée, qu'est-ce que tu racontes?! C'est la 8ème fois que j'y vais à l'Euro Soo Bahk Do, c'est devenu une habitude.

-Si, tu l'es, regarde comme tu t'agites ; tu tournes en rond, tu ne trouves pas tes affaires, tu n'arrives pas à faire ton sac, et tu me poses des questions auxquelles tu es la seule à pouvoir répondre.

-Non, je ne suis pas excitée, mais je n'ai rien à me mettre, j'ai dépensé toutes mes économies dans les stages, les voyages, et les do-boks imaginaires ... Je vais pas remettre pour la 8ème fois le même pantalon noir, et la même chemise blanche ? En plus, leur coupe est démodée maintenant.

- Je t'ai dit, pense à l'ess-en-tiel !

- Mais c'est quoi l'essentiel ?

- L'essentiel ? Faire ce que l'on sait faire, reconnaître ce qu'on ignore (Socrate et Confucius sont d'accord !), accueillir les expériences inédites ; apprécier à leur juste valeur ses amitiés, construire à partir d'elles. Cela, c'est pour les "relations nationales et internationales".
Surtout ne jamais penser qu'on est les meilleurs -c'est toujours faux-. Ne pas prendre le protocole pour une différence substantielle entre les êtres, ça évite tout complexe d'infériorité chez les plus jeunes, toute tentation de condescendance de la part des plus anciens. C'est primordial pour que les gens se parlent et que cela produise quelque chose d'intéressant, au delà de nos petits pouvoirs individuels, et des choses minuscules que nous croyons posséder.
En ce qui concerne la pratique martiale, c'est rigoureusement la même chose. c'est là qu'il n'y a plus de différence entre l'intérieur du do-jang et l'extérieur.

-J'aime quand tu me parles comme ça ... Et si j'y allais en survêt' et baskets ?
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14 mars 2007 3 14 /03 /mars /2007 23:27
                         Choï Eui-Sun Sa Bom Nim, Paris, 1997.







                         
               
Maître Choï Eui-Sun dans son bureau,
do-jang de New Milford, février 2007.













           Lim Jong-Tae travaille jung dan soodo makee devant le miroir.





























Des élèves du do-jang de New Milford présents à la "cheese and wine party"
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8 mars 2007 4 08 /03 /mars /2007 22:15

Mardi, Jong Tae arrive de New York. C'est l'instructeur assistant du Maître au do-jang de New Milford; il sera pour moi, quelque chose entre le lièvre (celui qui donne l'allure, qui trace le sillon), le grand frère (Opa, en coréen, qui désigne aussi, curieusement, le petit ami), et le bourreau.
Volonté de fer, humilité, discipline. Là encore, je reviens à zéro. Je ne sais rien, il faut oublier dix ans, revenir où on en est resté, et reprendre. A côté de lui, je me perçois de manière différentielle. Pourquoi n'ai-je pas la souplesse et la légèreté des coréens, pourquoi me fait-il l'effet d'être si bien éduqué, pourquoi mes tendons sont si durs, mes hanches comme bloquées. Je regarde dans le do-jang sa manière de faire les hyungs. Il les a apprises, pour l'essentiel de son instructeur, devenu Sa Bom (Maître Hong) à l'Université de Corée à Séoul. Je me rappelle avoir vu ce style dans le do-jang central du quartier de Yongsan.Travail très bas sur les appuis, mouvements de mains ronds et aériens.

Il fait le repas, met la table, la débarrasse. Il est toujours d'humeur égale. Je discutaille pour m'attribuer la vaisselle, sinon, il l'aurait faite aussi.
 En dehors de cela, il donne la plupart des cours. Il faut préciser que ce genre de compagnon est une figure classique de l'entraînement coréen au sein du Moo Duk Kwan. Une fois que la ligne est posée (par le Maître), les cadres ... répètent, vont au bout des séries, ne faiblissent pas, et entraînent derrière eux ceux qui prétendent vouloir savoir.
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